FrançaisRomans épistolaires 4ème

J’ai lu un roman épistolaire

FICHE DE LECTURE

UNE BOUTEILLE DANS LA MER DE GAZA

VALERIE ZENATTI

INTRODUCTION

« Une bouteille dans la mer de Gaza » est une oeuvre de Valérie Zénatti. Valéri Zénatti est née le 1er avril 1970 à Nice. A treize ans, elle part avec ses parents pour l’Israël. Elle fait son service militaire, puis des études d’histoire et d’hébreu. Elle devient journaliste ; aujourd’hui, elle est professeur d’hébreu à Lille.

Cette oeuvre montre l’incompréhension qu’ont les jeunes par rapport à l’horreur de la guerre et  des attentats.

Le roman a été adapté au cinéma :

RESUME

Le livre est une sorte de conte historique mais tout de même romancé, composé d’échanges de mails entre Tal, la narratrice et Naïm, le personnage réceptionnant la bouteille dans la mer de Gaza.

Cette oeuvre est très réaliste, on s’y croirait et tous les personnages ont un côté très attachant. Tal vit à Jérusalem où les attentats sont devenus banals, quotidiens. Elle est lycéenne, a 17 ans et vit avec son père (Avi), sa mère (Osnat), son frère (Eytan) qu’elle adore et qui est infirmier militaire. Le dernier attentat s’est passé juste en bas de chez elle. Il a tué une jeune future mariée de 20 ans et son père. De cet événement, en découle toute l’incompréhension de Tal et l’envie d’écrire sa douleur mais surtout de la partager peut -être avec une personne comme elle, en Palestine, qui chercherait à comprendre toute cette horreur de la guerre, d’où la bouteille. Elle met dans une bouteille une lettre destinée à un inconnu qu’elle donne à son frère pour qu’il la jette dans la mer ; dans la lettre une adresse mail pour correspondre.

 

Au bout d’une vingtaine de jours, un jeune Palestinien lui répond sur un ton moqueur en lui disant adieu mais Tal est têtue et continue de lui envoyer des mails. Au bout du sixième mail, il lui répond de nouveau, avec vindication d’abord, mais Naïm semble avoir bon coeur et, sur de nombreux points, ressemble à Tal.

L’intrigue se passe à Jérusalem en 2003 et en Palestine du côté de Naïm, dont le pseudo est « Gazaman ». Tal entretient ces échanges car elle veut croire en un avenir sans guerre entre les deux pays.

AVIS PERSONNEL

Ce livre m’a plu, je l’ai trouvé facile à lire (pour une fois!). Tal est comique et tellement vraie en même temps. Je me retrouve en elle (sauf que je ne connais pas ces horreurs, juste pour les avoir vues aux informations à la télévision), je ne comprends pas toute cette violence et tous ces attentas qui nous entourent même encore aujourd’hui. On aurait tout pour tous bien s’entendre.

Les personnages sont tous très attachants et ona rrive facilement à s’identifier par rapport à eux. Le style est correct, facile, sans être non plus trop familier, avec un vocabulaire proche du langage courant.

Moi aussi, j’ai espoir, comme Tal :

 « Et puis je me suis dit que ça ne rimait à rien de dire « Les Palestiniens ». Que chez vous comme chez nous, il y a forcément des gros et des maigres, des riches et des pauvre, des bons et des cons ».

COGONI Fabio

4ème E

 

Guillaume Lambert

Professeur de SVT au collège Alphonse Karr. Webmaster du site.